samedi 29 décembre 2007

L'Amour, ce feu qui anime notre âme!




Si nous soumettons par amour pour le Seigneur notre volonté et notre raison, il nous rend maîtres de l'une et de l'autre. Une fois en possession de cet empire sur nous-mêmes, nous pouvons nous consacrer avec perfection au service de Dieu. Nous lui offrons une volonté pure, afin qu'il l'unisse à la sienne et nous le prions d'envoyer du ciel le feu de son amour pour qu'il consume ce sacrifice et fasse disparaître tout ce qui pourrait lui déplaire. (Fondations, chap. 5) Il est des âmes - et beaucoup s'en sont ouvertes à moi - qui, une fois élevées à la contemplation par Notre Seigneur, voudraient toujours y demeurer mais cela n'est pas possible. Ce que l'âme désire, c'est de s'occuper tout entière à aimer, et ne point faire autre chose ; mais elle aura beau le vouloir, elle n'y réussira pas. Car bien que la volonté ne soit pas morte, le feu dont elle brûle d'ordinaire est comme atténué et il faut que quelqu'un le ravive pour qu'il répande sa chaleur. Or serait-il bon pour l'âme de rester en cet état de sécheresse et d'attendre comme notre père saint Elie le feu du ciel qui doit consumer le sacrifice qu'elle fait alors d'elle-même à Dieu ? Non évidemment et il ne convient point d'attendre un miracle. Le Seigneur en fait en faveur de cette âme quand il lui plaît, nous l'avons dit et nous y reviendrons encore, mais il veut que nous nous en estimions indignes et que nous nous aidions nous-mêmes autant qu'il nous est possible. Pour moi je suis convaincue que jusqu'au dernier soupir, à quelque sublime oraison que l'on se trouve élevé, c'est ainsi qu'il faut se comporter (Sixièmes demeures, chap. 7)

vendredi 14 décembre 2007

La charité..... Il n'y a pas plus belle preuve d'humanité!



Ce que ta main droite donne, ta main gauche doit l'ignorer!

------------------------------------------------------------------------------------------------- Tends la main au mendiant, pour que tu sois pleinement béni.

Que la faveur de tes dons aille à tous les vivants, au mort même ne refuse pas ta grâce.

Ne te détourne pas de ceux qui pleurent, avec les affligés, afflige-toi.

N'hésite pas à visiter les malades; c'est pour de telles actions que tu seras aimé.

Quoi que tu fasses, souviens-toi de ta fin et jamais tu ne pécheras. (L'Ecclésiatique)

vendredi 16 novembre 2007

AMOUR - HUMILITE - SAGESSE


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Lecture de la première lettre de Saint Paul, apôtre, aux corinthiens
L'amour prend patience...

Frères,Parmi les dons de Dieu,Vous chercherez à obtenir ce qu'il y a de meilleur.Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieur à toutes les autres.

J'aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel,
Si je n'ai pas la charité, s'il me manque l'amour,je ne suis qu'un cuivre qui résonne,une cymbale retentissante .
J'aurais beau être prophète,avoir toute la science des mystères,et toute la connaissance de Dieu,et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes,s'il me manque l'amour,je ne suis rien.
J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés,j'aurais beau me faire brûler vif,s'il me manque l'amour,cela ne me sert à rien.
L'amour prend patience,
L'amour rend service,
L'amour ne jalouse pas,
Il ne se vante pas,
Ne se gonfle pas d'orgueil,
Il ne fait rien de malhonnête,
Il ne cherche pas son intérêt,
Il ne s'emporte pas,
Il n'entretient pas de rancune,
Il ne se réjouit pas de ce qui est malsain
Il trouve la joie dans ce qui est vrai,
Il supporte tout,il fait confiance en tout,
Il espère tout, il endure tout
L'amour ne passera jamais.

dimanche 14 octobre 2007

TOUT EST ECRIT: lisez ce roman spirituel, cette aventure extraordinairement fantastique!



















Mon roman Tout Est Ecrit, parle d'amour, de bonté et de générosité!

Comme ces belles paroles que le Christ a préché sur la montagne.


Les quatre Evangiles

Les quatre premiers livres du Nouveau Testament relatent la vie et les actes de Jésus-Christ. Pratiquement identiques, ils sont l'oeuvre de quatre auteurs dont certains ont connu le Christ : Matthieu, Marc, Luc et Jean. Matthieu est un ancien collecteur d'impôts, devenu l'un des douze apôtres. Marc fait partie de l'entourage des disciples, et sera un proche de saint Pierre et de saint Paul. Luc est un médecin grec qui fait partie des tout premiers chrétiens. Jean est vraisemblablement aussi l'un des douze apôtres. Les quatre livres ont été écrits quelques années après le ministère de Jésus.

Pour Jésus, Dieu s'intéresse tout particulièrement aux personnes les plus défavorisées, car Il veut les sortir du malheur et du désespoir. Un jour, Jésus monte sur une colline. Il est suivi d'une grande foule, venue pour l'écouter. Il se met à parler d'une voix forte, et prononce les paroles que l'on appellera les Béatitudes :

Jésus s'adressant à la foule.

Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des cieux est à eux.

Heureux les doux, car ils auront la Terre en partage.

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu.

Heureux ceux qui font régner la paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le Royaume des cieux est à eux.

Heureux serez-vous quand on vous outragera, quand on vous persécutera, quand on dira faussement contre vous toute sorte de mal à cause de Moi.

Réjouissez-vous ! Soyez dans l'allégresse !

Car grande sera votre récompense dans les cieux ; c'est ainsi en effet qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés."La pratique religieuse;

Lorsque les apôtres demandent à Jésus comment prier, Il leur répond en récitant le Notre Père :

"Notre père, qui es aux cieux,
Que Ton Nom soit sanctifié,
Que Ton Règne vienne,
Que Ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien,
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé,
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Mais délivre-nous du mal."

Jésus précise qu'il faut insister dans la prière, ne pas se décourager. Il prend l'exemple des parents, qui n'offrent pas à manger des pierres à leurs enfants. Dieu qui est d'une infinie bonté, ne donnera-t-Il pas à ses enfants les hommes ce dont ils ont besoin ? Même aux oiseaux, Dieu donne à manger. Nous ne devons pas nous soucier de ce que nous mangerons, ni de ce avec quoi nous nous vêtirons. Il faut d'abord penser à pratiquer la justice et la piété ; alors nous recevrons de Dieu tout ce qu'il nous faut pour vivre.

Les miracles de Jésus.

Le premier miracle du Christ relaté dans l'Evangile est celui des noces de Cana. Jésus est invité à un grand repas de noces. Au cours du repas, une rumeur circule parmi les convives : le vin est épuisé. Informé par Marie sa mère, Jésus se rend aux cuisines, et s'adresse aux servants en rupture de stock. Il leur conseille de mettre de l'eau dans les cruches à vin. Les serviteurs s'exécutent, et s'aperçoivent bientôt que l'eau s'est changée en vin. La fête peut donc continuer, et les invités remarquer que le vin de la meilleure qualité a été gardé pour la fin !

jeudi 19 juillet 2007

Mes poèmes pour vous!

La joie

Chaleur réconfortante, délicieux sentiment
Mon âme sereine vibre continuellement
Emotion palpable mon cœur bat la chamade
Flux ardent d’amour mon être rayonne
Comme les rayons du soleil à son zénith
La magnificence d’un arc en ciel au firmament
Un ravissement perpétuel génère en moi
Tout cela me révèle cette absolue vérité
Cette joie qui m’anime est la confirmation
Qu’une force positive plane sur le monde
Le malheur a été fait en pendant du bonheur
L’homme intelligent le réalise à chaque instant
Aussi, rien ne peut venir éteindre ma joie
Puisque je sais ; ce qui survient est déjà écrit !
Nicolette

Seigneur,

Toi qui es venu irradié la terre d’un amour infini,
Le mal s’acharne à engloutir ce sentiment un peu plus chaque jour,
Les biens de mère nature ont rendu les hommes fous !
Ils détournent ses richesses à des fins politiques,
Ils se remplissent les poches et affament les peuples,
Notre pain quotidien nous tue à petit feu,
Tous ce que nous mangeons nous empoisonnent,
La terre, la mer, les rivières, l’air que nous respirons, tout est pollué !
Les fruits, les légumes, la viande, le poisson tout est intoxiqué,
Quelque fois la nature se révolte, alors elle emporte tout sur son passage,
Mais qu’importe rien n’arrête l’homme dans sa quête,
Les enfants sont déracinés, ils grandissent sans amour dans un monde sans foi ni loi,
Nous sommes impuissants, désarmés, nous t’implorons!
Nicolette
La mort!

Ton nom est effrayant, tu n'y peux rien!
Tu es le chemin, l'acheminement!
Tu es toujours au rendez-vous!
Des fois tu viens trop tôt, mais c'est comme ça!
Tu peux être douce, mais féroce aussi!
Tu es la délivrance pour ceux qui souffrent!
Tu es Le châtiment des vaniteux!
Oui! tu es là pour nous remettre à notre place!
Car ton rôle c'est de nous ramener à la réalité!
Nicolette

Tel un éphémère,

Je vais au vent, au gré du vent, depuis la nuit des temps,
Ma vie incessante balade, je vole, je virevolte, un pétale de rose, une feuille morte, un pollen cherchant sa bien aimée afin de féconder.
Oui ! Ma vie est belle, elle est balade et escapade, je tourbillonne encore et encore jusqu’à ce que je redevienne ce que je fus toujours dans le sillage de mes ancêtres, une minuscule poussière d’étoile.

Nicolette

LE TEMPS

Toi qui passe et que rien n'arrête...
Ton rythme effréné est déconcertant,
Ton éphéméride virtuelle tourne sans fin,
Jour, nuit, année, siècle rien ne te retient.

Tu poursuis ton chemin sans vaciller...
Immuable et absolu tu contemples le monde!
Cet éphémère qui prétend suffire à lui-même.
Pour toi cette humanité n'est qu'une chimère.

Ainsi, tu passes et l'homme trépasse...
Le monde vit au rythme de tes saisons,
Sans pour autant chercher sa vraie raison,
Le sens exact de toute existence en somme!

Dans ton sillage une peuplade d'âmes grises...
Le mouvement de ton tic tac est celui de l'éternité!
Comme toujours, va le temps comme tu l'entends,
Virevolte au gré du vent, à ton rythme en somme.

Nicolette

La haine du bien dans ce monde


















Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant de vous haïr.
Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien.
Mais, parce que vous n'êtes pas du monde et qu'en vous choissisant ,
je vous ai tirés du monde, pour cette raison le monde vous hait.
Souvenez-vous de cette parole que je vous ai dite:
Il n'est pas de serviteur qui soit plus grand que son maître.
S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi;
s'ils ont mis en pratique ce que j'ai dit,
ils mettront en pratique ce que vous direz.
Mais tout cela, ils vous le feront à cause de moi,
parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.
Si je n'étais pas venu leur faire entendre ma parole,
ils seraient sans péché; mais maintenant leur péché est sans excuse.
Celui qui me hait, hait aussi mon Père. (Jean15,18-23)

mardi 17 juillet 2007

UTILITE DES VOYAGES
















L'homme instruit sait beaucoup de choses,
et l'homme de grande expérience tient des discours intelligents.
Celui qui n'a pas été éprouvé sait peu de choses,
et celui qui a voyagé a un grand savoir-faire.
J'ai vu beaucoup de choses dans mes voyages,
et ma science passe mes paroles.
Souvent j'ai été en danger de mort,
et j'ai été sauvé grâce à cette expérience (Ecclésiastique34,9-12)


Sot et moqueur.

Prépare ton discours, et ainsi tu seras écouté;
rassemble ton savoir et réponds.
L'intérieur de l'insensé est comme une roue de chariot,
et sa pensée comme un essieu qui tourne.
L'étalon est l'image de l'ami moqueur:
il hennit sous tout cavalier.
(Ecclésiatique33,4-6)

lundi 9 juillet 2007

ELOGE DE LA SAGESSE



















La sagesse ne crie t-elle pas,
l'intelligence n'élève t-elle pas sa voix?
C'est au sommet des hauteurs, sur la route,
à la jonction des chemins, qu'elle se place;
près des portes, aux abords de la ville,
à l'entrée des portes, elle lance son appel:
Homme, c'est à vous que je crie,
et ma voix s'adresse aux enfants des hommes.
Simples, apprenez la prudence;
insencés, apprenez l'intelligence.
Ecoutez, car j'ai à dire des choses magnifiques,
et mes lèvres s'ouvrent pour enseigner ce qui est droit.
Oui ma bouche profère la vérité
et mes lèvres ont l'iniquité en horreur. (les Proverbes 8,1-7)

dimanche 8 juillet 2007

Maximes particulières de conduite.



















Celui qui se tient à l'écart ne cherche qu'à contenter sa passion,
il s'irrite contre tout sage conseil.
Ce n'est pas l'intelligence qui plait à l'incensé,
c'est la manifestation de ses pensées.
Quand vient le méchant, vient aussi le mépris,
et avec la honte vient l'opprobe.
Les paroles de la bouche de l'homme sont des eaux profondes;
la source de la sagesse est un torrent qui déborde.
Il n'est pas bon d'avoir égard à la personne du méchant
pour faire tort au juste dans le jugement.
Les lèvres de l'insensé se mêlent aux querelles
et sa bouche appelle les coups.
La bouche de l'insensé cause sa ruine,
et ses lèvres sont un piège pour son âme.
Les paroles du rapporteur sont des morceaux friands;
elles descendent jusqu'au fond des entrailles.
Celui qui est lâche dans son travail est frère du destructeur.
Le nom de Yahweh est une tour forte;
le juste y court et y est hors d'atteinte. (les proverbes18,1-10)


samedi 7 juillet 2007

S'enquérir avant de condamner.




Reprends ton ami de peur qu'il n'agisse mal;

et s'il l'a fait, de peur qu'il n'aggrave.

Reprends ton ami de peur qu'il ne dise (la chose);

et, s'il l'a dite, afin qu'il ne recommence pas.

Reprends ton ami, car souvent il y a calomnie,

et ne crois pas toute parole.

Il en est qui glissent, mais sans que le coeur y soit;

et qui n'a pas péché par sa langue?

Reprends ton ami avant d'en venir aux menaces,

et fais place à la loi du Très-Haut. (L'Ecclésiastique 19,13-17)

vendredi 6 juillet 2007

Incertitude de l'avenir pour le juste comme pour le méchant!




Regarde l'oeuvre de Dieu: qui pourra redresser ce qu'il a dévié?
Au jour du bonheur, sois en joie, et au jour du malheur, considère:
Dieu a fait l'un en pendant de l'autre, afin que l'homme ne découvre aucunement l'avenir.
Tout cela, je l'ai vu en mes jours de vanité:
tel juste périt dans sa justice, et tel méchant prolonge sa vie dans sa méchanceté.
Ne sois pas juste à l'excès, et ne sois pas sage à l'excès:
pourquoi te rendrais-tu stupide?
Ne sois pas méchant à l'excès, et ne sois pas fou:
pourquoi voudrais-tu mourir avant ton temps?
Il est bon que tu t'attaches à ceci et que de cela tu ne relâches pas ta main,
car celui qui craint Dieu satisfait aux deux.
(L'Ecclésiaste 7,13-18)

vendredi 15 juin 2007

Quelques lignes de mon roman pour vous!
























Quelques citations pour vous donner une idée sur mes écrits et mes pensées!


Quel homme, en effet, peut connaître les desseins de Dieu, ou bien qui
peut considérer ce que veut le Seigneur?

Les pensées des hommes sont hésitantes et nos réflexions sont
chancelantes. Car le corps, sujet à la corruption, appesanti l'âme, et sa
demeure terrestre accable l'esprit aux pensées multiples. (Le livre
de la Sagesse)

La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un
arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître
misérable; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. (Pascal, pensées)

Ô humains, celui-là parmi vous est le plus sage qui, comme Socrate, sait qu'en vérité
il ne vaut rien pour ce qui est de la sagesse. (Platon, Apologie de Socrate)

ROMAN

Ce n'est pas la version corrigée, alors, si vous observez quelques fautes d'orthographes, dites-vous bien que toutes les corrections ont été faites avant l'édition, du moins je l'espère!


Tout est écrit

Chapitre I

Par un après-midi de printemps bien ensoleillé, de sa voiture, Gabrielle souriait à sa douce mamie qui lui faisait des signes en guise d’au revoir. Le visage rayonnant, elle contemplait avec fascination ce joli tableau grandeur nature qui se déployait devant elle. En effet, sa grand-mère se tenait là, debout près de la véranda, au milieu de ses rosiers généreusement ornés de magnifiques roses aux multiples couleurs.
Elle jeta malgré elle un dernier regard à ce merveilleux décor qui, à coup sûr, donnerait envie à tous les amoureux de la nature de l’immortaliser à jamais. Tout en faisant un dernier signe de la main à Yaya, elle fit démarrer sa voiture, qui disparut au bout de l’allée.
Gabrielle quittait ce charmant petit village lorrain près de Metz et sa tendre grand-mère, qu’elle appelait Yaya. Elle aimait énormément sa douce mamie, d’autant que son aïeule était tout ce qui lui restait de sa famille. Si elle vivait encore dans la région parisienne, c’était essentiellement pour sa grand-mère. Et tant que Dieu prêterait vie à Yaya, jamais elle ne s’en éloignerait ! Pourtant, elle savait que son avenir était ailleurs.
Gabrielle était véritablement persuadée qu’une voie extraordinaire lui était tracée. Depuis quelques temps, elle ressentait qu’un vent de liberté lui soufflait dans le dos. Et ce souffle magique lui donnait l’impression que ses pieds allaient quitter le sol.
Depuis sa plus tendre enfance, sa mamie avait toujours été sa joie de vivre. Avec Clothilde, sa sœur aînée, qui était en réalité sa cousine germaine, elles avaient toujours vécu toutes ensembles. Gabrielle et Clothilde passaient la plupart de leur temps chez Yaya et papi Jo, ce qui était tout à fait normal, puisque la maison de leurs parents se situait à cent mètres de celle de leurs grands-parents. La famille était très soudée.

Mais malheureusement, un jour, leurs parents périrent dans un tragique accident de voiture. Gabrielle n’avait alors que seize ans et Clothilde dix-sept. Ce fut dans les bras de Yaya et papi Jo qu’elles trouvèrent le réconfort dont elles avaient besoin. Heureusement qu’ils étaient là pour leur donner du courage, les entourer d’amour et d’affection, ce fut grâce à leurs grands-parents qu’elles purent surmonter cette terrible épreuve. Quant à Papi Jo, cela faisait une bonne quinzaine d’années qu’il les avait quittées. Mais son souvenir restera à jamais gravé dans son cœur.

Gabrielle allait retrouver son petit appartement douillet, qu’elle avait décoré avec amour. Ce charmant petit pied-à-terre était pour elle le bout du monde, son havre de paix. Confortable, chaleureux, accueillant, il était parfait pour méditer, pour s’adresser à Celui-qui-Est, qu’elle adorait tant. Son cœur généreux et débordant d’amour lui apportait sagesse et sérénité. Elle ne débutait pas sa journée sans rendre grâce au ciel. Car, infailliblement, elle savait où elle allait et ce qu’elle attendait de la vie.

Ainsi, comme tout le monde, elle avait eu à faire face un jour aux mauvaises surprises de la vie ! Mais, à chaque fois, une force vivifiante et combative venait renforcer son incroyable détermination. Alors, avec humilité et sans relâche, elle continuait à aller de l’avant, sans jamais se poser de questions, parce que son optimiste était sans limites. D’ailleurs, ses amis l’avaient toujours qualifiée d’utopiste, mais c’était sa façon d’être.
Du plus profond de son âme, elle nourrissait un rêve : Celui de voir un jour le bonheur sur le visage de chacun, que les hommes vivent tous dans une formidable et parfaite harmonie malgré ce sombre et inquiétant dessein que projetait ce monde impitoyable.

Gabrielle avait acquis cette détermination au cours d’un extraordinaire rêve, qu’elle avait fait à l’aube de ses dix ans. Depuis, elle avait été à jamais transformée par ce songe. Oui ! Après cette nuit magique, elle n’avait plus été la même, elle était devenue une autre Gabrielle. Oui ! Elle avait compris ce message, qui lui disait tout simplement : « L’amour et la bonté seront à jamais la moisson de ton cœur, car ton âme est généreuse. » Depuis, elle n’avait jamais mis en doute les paroles que cet être auréolé de lumière était venu lui dire.

Aujourd’hui encore, c’était avec allégresse qu’elle accomplissait ses œuvres, en aidant son prochain avec force et détermination. Ces gestes, elle les attendait de ses contemporains, c’est à dire : que nul n’hésite à faire du bien autour de lui, faire des gestes charitables envers ceux qui étaient dans le besoin, aider les étrangers qui tendaient la main, vivre bien avec ses semblables. Mais, par-dessus toutes choses, ne jamais rester indifférent aux autres !

A suivre
,

Vous pouvez me laisser un commentaire, c'est avec plaisir que je vous répondrai.

Orgueil et bétise de l'homme!
















Le livre de la sagesse.

Il se sont dit, raisonnant de travers: " Courte et triste est notre existence, et quand vient la fin d'un homme, il n'y a pas de remède; on ne connaît personne qui soit sorti de l'Hadès.
Car c'est en un instant que nous avons reçu l'existence, et, après quoi, nous serons comme si nous n'avions pas été: fumée, en effet, le souffle qui est dans nos narines, et la pensée, une étincelle produite par le battement de nos coeur.
Qu'elle s'éteigne, notre coeur tombera en cendre, et l'esprit se dissipera comme un air léger.
Notre nom tombera dans l'oubli avec le temps, et personne ne se souviendra de nos oeuvres.
Notre vie passera comme une trace de nuée; elle se dispersera comme un brouillard, que les rayons du soleil poursuivent et abattent de leur chaleur.
Notre vie est le passage d'une ombre; sa fin est sans retour, car le sceau est apposé et nul ne revient.
Venez donc, jouissons des biens présents; usons des créatures avec l'ardeur de la jeunesse; soûlons-nous de vin précieux et de parfums, et ne laissons pas échapper les fleurs du printemps.
Couronnons-nous de boutons de roses avant qu'ils ne se flétrissent.
Qu'aucun de nous ne manque à nos orgies; laissons partout des emblèmes joyeux; car elle est notre part et tel notre lot.
Opprimons le juste qui est pauvre; n'épargnons pas la veuve, et nayons nul égard pour les cheveux blancs du vieillard chargé d'années.
Que notre force soit la règle de ce qui est juste; ce qui est faible est condamné comme inutile.
Traquons donc le juste, puisqu'il nous est à charge, qu'il s'oppose à notre manière d'agir, qu'il nous reproche de pécher contre la loi, et nous accuse de pécher contre les principes de notre éducation.
Il déclare qu'il possède la connaissance de Dieu et il se nomme serviteur du Seigneur.
Il s'est fait pour nous la condamnation de nos pensées, et même sa vue nous pèse; car sa vie ressemble pas aux autres vies, et ses voies sont étranges.
Il en est venu à nous tenir pour des gens de mauvaise aloi; il évite nos chemins comme une souillure; il proclame heureuse la fin des justes, et il se vante d'avoir Dieu pour père.
Voyons si ce qu'il dit est vrai, et examinons ce qui lui arrivera au sortir de cette vie.
Car si le juste est fils de Dieu, Dieu prendra sa défence, et le délivrera de la main de ses adversaires.
Soumettons-le à l'épreuve des outrages et des tourments, afin de connaître sa résignation et de juger de sa patience.
Condamnons-le à une mort honteuse, car, selon qu'il le dit, on aura souci de lui.
Telles sont leurs pensées, mais ils se trompent, leur malice les ayant aveuglés.
Et dans leur ignorance des desseins secret de Dieu, ils n'espèrent pas de rémunération pour la sainteté et ils n'ont aucune estime pour la récompense des âmes pures. (le livre de la sagesse 2,1-22)

mardi 5 juin 2007

Un roman pour raviver la flamme!


















Ecrire pour se retrouver, pour réfléchir, pour se remettre en question, pour avoir une autre vision du monde!

J'ai essayé de le faire en écrivant mon premier roman il s'intitule Tout Est Ecrit.
J'espère qu'il plaira à mes chers contemporains qui voudront bien le lire.

Je vous écris la critique que j'ai eu à la dernière lecture avant impression.

Texte très spirituel il fait beaucoup réfléchir sur soi et le sur le regard porté aux autres.
C'est un livre très positif, doux humaniste et chaleureux.


lundi 4 juin 2007

Toute sagesse vient du seigneur!














Quelques citations
Faites le premier pas sur le chemin de la foi. Vous n'avez pas à le parcourir entièrement, juste à faire le premier pas. (Martin Luther King)
Dieu a les deux bras étendus. L'un est assez fort pour entourer de justice, l'autre assez doux pour nous entourer de grâce. (Martin Luther King)

Ce n'est qu'en aimant nos ennemis que nous pouvons connaître Dieu et faire l'expérience de sa Sainteté. (Martin Luther King)

Vanité des vanités!
Tout est vanité.
Quel profit pour l'homme dans toute la peine qu'il peine sous le soleil? (l'Ecclésiaste)

L'obscurité ne chasse pas l'obscurité, seule la lumière peut le faire. (Martin Luther King)

La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents. (Ghandi)

Agir, parler et penser comme si dès maintenant tu pouvais cesser de vivire. (Marc-Aurèle)

L'homme bon ne regarde pas les particularités physiques mais sait discerner ces qualités profondes qui rendent les gens humains, et donc frères. (Marthin Luther King)

Vous devez êtres le changement que vous voulez voir dans ce monde. (Ghandi)


Qui êtes-vous ?

Ma photo
Je suis une mère de famille nombreuse qui aime lire et écrire. J'ai créé ce blog, parce que j'avais envie de parler de belles choses, c'est-à-dire d'amour, d'attention, de tolérance. En somme, tout ce qui anime et qui met notre cœur en joie. Je l'ai créé aussi pour vous parler de mon premier roman Le Hasard Est Ecrit J'ai mis quelques lignes pour vous donner une idée de l'histoire. Cependant,dites-vous bien que l'essentiel est à l'intérieur. Bonne lecture à tous!